Tour du Beaufortain : récit de ma randonnée de 7 jours et trace GPS
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Voilà une paire d’années après avoir fait le tour de la Pierra Menta et plusieurs escapades en raquettes et à ski, je m’étais promis de revenir dans le Beaufortain pour en faire le tour. C’est chose faites maintenant. J’aime le Beaufortain pour ses contrastes entre des alpages bien entretenus et des sommets mythiques, la Pierra Menta en tête.
Le tour du Beaufortain est un GR de Pays (GRP) qui se parcourt généralement en 6 à 8 jours même s’il est possible de le faire en 3 jours comme Aurélien. J’envisage de prendre quelques variantes du sentier sans toutefois me contraindre à un itinéraire précis. Je verrai au jour le jour en fonction de la météo, de l’état d’enneigement en altitude et de la forme.
Le Beaufortain est un dérivé du toponyme Beaufort, composé de « beau » et « fort » pouvant signifier un « endroit fortifié ». On connaît davantage aujourd’hui sous cette appellation le fromage que j’ai dégusté dans les refuges. Et quel fromage !
Je démarre mon tour du Beaufortain de Queige, le point de départ classique de l’itinéraire, soit 105 km et 6800 m de dénivelé positif comme négatif en 7 jours.
Cartes, topo-guide et refuges pour le tour du Beaufortain
Pour réaliser le tour du Beaufortain, vous avez au choix la possibilité de partir avec le topo-guide édité par la FFRandonnée Tour du Beaufortain ou avec les cartes IGN Megève col des Aravis et Massif du Beaufortain Moûtiers La Plagne.
Pour les refuges, j’indique où j’ai dormi dans le récit avec un lien vers le site internet. Vous pouvez aussi retrouver la liste complète des gîtes et refuges sur lebeaufortain.com.
Le tour du Beaufortain en vidéo
Mon tour du Beaufortain en 2mn en vidéo… A découvrir avant de lire le récit détaillé 🙂
Queige – Refuge de Lachat
+ 1518 m / – 566 m15,14 km 6h30J’entame ma journée de marche un peu avant 9h00. Il fait déjà assez chaud. Le sentier monte derrière l’église et partage pour un court instant un sentier thématique sur les chapelles du Beaufortain. Le parcours coupe plusieurs fois de petites routes de montagne.
La pente est raide, très raide même par endroit. A 10h00, il fait déjà extrêmement chaud. La météo est caniculaire. Par chance, toute la montée jusqu’au lac des Saisies se fait sous le couvert forestier, principalement des feuillus. Le lac est à sec ou presque. Il s’agit d’une tourbière et sans pluie, elle se vide comme une éponge. C’est le terrain privilégié de la drosera, une petite fleur carnivore. Je ne la verrais pas. Par contre, les linaigrettes sont de sortie. Il y en a de partout.
Je pique-nique au niveau de la cabane à l’extrémité du lac des Saisies.
Je repars vers le nord, rejoins une piste et la forêt de Bisanne. La forêt s’ouvre, le soleil cogne. La chaleur m’accable. Au chalet de la Croix de Varzéron, j’asperge ma casquette d’eau. Je commençais à avoir mal au crâne. Ma climatisation intra-cranienne semblait ne plus fonctionner. Ça me fait du bien…
L’étape n’est pas très panoramique. Mais de temps en temps entre les arbres, la chaîne des Aravis se laisse observer. Elle est légèrement voilée par la chaleur. Le sentier se poursuit plein nord, passe le téléski du chamois (station des Saisies) et entre dans la réserve naturelle de la tourbière des Saisies-Beaufortain-Val d’Arly. Un sentier permet de le découvrir. J’aime cette atmosphère où la forêt et la tourbière partage un même écosystème.
En arrivant au refuge de Lachat, je rejoins quelques pistes de ski du Crest-Voland.
C’est ma première journée de randonnée avec un sac à dos bien chargé depuis plus d’un an et ma double hernie inguinale. Une bonne mise en jambe pour poursuivre le reste du Tour du Beaufortain. Demain, direction le refuge de Roselette. Le topo annonce 7h30 de marche.
Refuge de Lachat – Chalet de Roselette
+ 1263 m / – 983 m21,1 km 7h30Tous les randonneurs quittent le refuge sous le coup de 8h00 pour une étape relativement longue en distance. Une fois le ruisseau de Nant rouge traversé, le sentier grimpe dans la forêt de Covetan et passe sous le Chard du Beurre (1893 m) et descente au col de la Lézette entouré par les remontées mécaniques de la station des Saisies. Ne cherchez pas de photo de la station, je n’en n’ai pas prise.
Au delà de plan Corbet, le paysage s’ouvre avec en toile de fond le Mont-Blanc. Des dizaines de parapentistes s’amusent avec les vents ascendants. Je fais une pause au mont Clocher (1976 m) pour les regarder jouer avec Eole.
Le chemin continue de monter tranquillement jusqu’au refuge de la Croix de Pierre. Je ne suis pas en forme : j’ai des douleurs aux pieds, des courbatures aux épaules et la nuque qui tire. Je pensais que ça passerait en étant chaud mais ça ne fait qu’empirer au fil des kilomètres. Mais je suis en montagne et cela suffit à mon bonheur. Je passe un troupeau de vaches d’Abondance.
Il est plus de 13h00 quand j’arrive au refuge de la Croix de Pierre ; il est fermé. J’y avale mon pique-nique puis passe le col de Véry (1964 m) en direction du col de Joly. En chemin, je remplis ma gourde à une source près du sentier.
Cette portion en balcon est magnifique. Au premier plan, un parterre de fleurs sauvages multicolores avec en arrière plan l’Aiguille de Roselette (2384 m) et la Tête de la Cicle (2552 m). Sous l’Aiguille Croche, le dernier raidillon mets les organismes à rudes épreuves. Dès que je le passe, je me pause 30 minutes dans un champ de fleurs. Ambiance bucolique.
Il est déjà tard, je ne dois pas traîner. Le sentier bascule de l’autre côté de la crête, rejoint le col Joly et descend vers le chalet de Roselette en passant avant par le lac éponyme.
Une longue étape avec de jolis points de vue mais aussi quelques reliquats de la station de ski des Saisies et des Contamines-Montjoie en fin de journée.
Le soir après le repas, c’est ciné live sur le massif du Mont-Blanc. Tout le monde regarde le Dôme de Miage rosir à vue d’oeil entre les nuages.
Chalet de Roselette – Refuge de la Croix du Bonhomme
+ 1019 m / – 418 m9,7 km 4h20Je quitte le refuge vers 7h30 après avoir passé une excellente nuit dans la roulotte du chalet Roselette. Le sentier quitte définitivement les pistes de la station des Contamines-Montjoie par un joli sentier tapissé de rhododendrons en fleur. Petit à petit, le paysage se fait plus alpin, moins pâture à vaches. Je passe par les Prés (1803 m). Je me souviens être passé ici il y a 11 ans (déjà!) lorsque j’ai fait Chamonix-Briançon en raquettes. Nous étions à l’époque montés au col de la fenêtre. Aujourd’hui, je le laisse de côté et poursuis ma montée vers le col du Bonhomme (2329 m).
Lorsque je surplombe le refuge de Balme sur le tour du Mont-Blanc, j’aperçois la horde de randonneurs dans leur ascension. Son surnom d’autoroute n’est pas un fake. A l’intersection suivante, un peu avant les chalets de Jovet (1920 m), le tour du Beaufortain rejoint le tour du Mont-Blanc jusqu’au refuge de la Croix du Bonhomme et le GR5 jusqu’au refuge du Presset.
Je ne l’ai pas encore dit mais nous sommes au cœur de la réserve naturelle des Contamines-Montjoie. Ici commence réellement l’ascension vers le col marqué par une cabane. Dans le versant opposé pour descendre vers la Saussaz, il y a un gros névé à passer. Pour rejoindre le refuge, quelques petits névés doivent être traversés. Rien de bien méchant compte-tenu de la chaleur oppressante des derniers jours. A ce rythme là, dans deux semaines, il n’y en aura plus.
Les derniers lacets se font sous le cagnard. Je commence à avoir du mal à supporter cette chaleur, moi qui aime marcher par des températures inférieurs à 20°C. Malgré la crème solaire que je me suis tartiné, des coups de soleil commencent à apparaître sur les mollets et les avant-bras.
Il est 14h30 quand j’arrive au refuge. Cela me laisse le temps d’écrire le récit de cette journée tout en buvant une blanche. Au moment où j’écris ces lignes, un américain me demande s’il y a du wifi. J’ai failli exploser de rire mais je lui ai répondu poliment que non. L’équipe du refuge semble déjà bien rodé pour la saison ; elle est très sympa en plus. Aujourd’hui, elle a reçu un nouveau frigo pour remplacer celui qui a lâché et conserver les aliments pour l’été.
Il y a d’excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (12 janvier au 8 février 2022). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
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Une très très belle étape. J’ai pris mon pied ! Après deux premières étapes en dedans, moi, aussi, je semble être rodé maintenant.
Refuge de la Croix du Bonhomme – Refuge du Presset
+ 1113 m / – 1073 m16,15 km 6h00Je me lève à 6h00 ce matin car l’étape et assez longue et j’espère croiser un peu de faune. Il ne me faudra pas attendre longtemps. A peine le petit-déjeuner avalé qu’un troupeau de bouquetins lèchent des sels minéraux sur des rochers près du refuge de la Croix du bonhomme.
Je quitte la sympathique équipe du refuge par la crête des Gittes qui offre un panorama hallucinant sur les hauts sommets du Beaufortain : Aiguille du Grand Fond (2920 m), pointe de la Terrasse (2881 m) ou encore le Rognais (2995 m).
Je rejoins le col de la Sauce (2307 m) et descend par la piste d’alpage tout en laissant de côté le refuge du Plan de la Lai pour rejoindre la D902 à hauteur d’une épingle marquée à 1906 m sur la carte IGN.
Pourquoi prendre une portion de la départementale ? Pour récupérer la variante du tour du Beaufortain qui monte par la combe de la Neuva. J’y suis déjà passé à deux reprises, hiver comme été, à la montée comme à la descente. Je connais aussi l’itinéraire classique du tour du Beaufortain qui passe au dessus du lac de Roselend et je préfère de loin le chemin de la combe de la Neuva. Je remonte donc la route vers le cormet de Roselend et m’engage sur une piste. Au bout de 45 mn d’ascension, le doute s’installe. J’ouvre la carte et me rend immédiatement compte que j’ai pris une piste trop tôt. Dans ma mémoire, il n’était pas nécessaire d’aller jusqu’au cormet de Roselend pour entrer dans la combe de la Neuva. Grosse erreur de ma part. Comme quoi, il ne faut pas tout le temps se fier à sa mémoire. J’aurais mieux fait d’ouvrir la carte à l’intersection.
Je mange mon casse-croûte à la retenue d’eau qui marque l’entrée de la combe de la Neuva (1999 m). Je me retourne souvent pour admirer le Mont-Blanc. Il n’y a pas à dire, cette montagne a de l’allure. L’ascension jusqu’au col du Grand Fond (2671 m) est longue et progressive. Au delà des laquets qui jouxtent le sentier, il faut continuer la progression dans un névé jusqu’au col.
Une partie du groupe des vosgiens que je croise régulièrement sur le sentier depuis le second jour est déjà arrivé alors que l’autre est en train de monter le névé. Je suis surpris au col de constater que le lac du Presset est encore en partie en glace. Le refuge de Presset n’est plus qu’à 30 mn de marche. Entièrement refait par le FFCAM, il est moderne et tout en bois. Il y dégage une atmosphère chaleureuse et conviviale qui tient aussi aux gardiens.
Alors que nous profitons des derniers rayons du soleil sur la terrasse du refuge, nous observons tranquillement de jeunes bouquetins.
Après le dîner, je ressors de l’autre côté du lac pour faire quelques photos et un timelapse. Ce paysage m’impressionne toujours autant. Je n’attends pas la tombée de la nuit, je suis fatigué. Tout le refuge est déjà couché quand je le rejoins. Je n’attends pas mon tour. Quelques ronflements se font déjà entendre dans la chambrée d’à-côté…
Refuge du Presset – refuge de l’Econdu
+ 413 m / – 1049 m9,5 km 4h30Au réveil, le ciel est limpide. Les orages de la veille au soir qui ont frappé la vallée d’à côté sont déjà bien loin. Lorsque je vais sur la terrasse du refuge à 6h27, la pointe de la Pierra Menta est déjà éclairée par les rayons du soleil. Je prends quelques photos alors que mes paupières sont à peine ouvertes.
Direction le petit-déjeuner. Le pain est excellent et les confitures maison. Qui a dit que les refuges CAF ne servaient que des plats médiocres ? Je prends mon temps ce matin car l’étape est assez courte et aussi parce que j’aime bien ce refuge de Presset. Certains le trouvent trop modernes, trop éloignés dans l’esprit des traditionnels refuges en pierre des Alpes. Au contraire, j’aime ce bois et comment il est aménagé.
Plutôt que de suivre le tracé du tour du Beaufortain qui passe par le col du Bresson, j’opte pour la montée au pied de la Pierra Menta. Je m’arrête rapidement en chemin pour prendre le temps d’observer une marmotte qui joue à cache-cache avec moi.
Les vosgiens me dépassent. Je reprends ma route et les rejoins au col. J’étais passé ici il y a trois ans lors de mon tour de la Pierra Menta mais dans le sens opposé. Je ne me souvenais pas du caractère aussi alpin du passage. C’est grandiose.
Je descends le chemin en lacets jusqu’au lac d’Amour (2248 m) où j’observe une nouvelle marmotte passant discrètement la tête hors de son terrier. Un groupe de randonneurs un peu bruyant arrive et me fait fuir les lieux. J’ai quand même le temps d’avaler la semoule du pique-nique avant de reprendre le chemin vers le col du Coin (2398 m). Là aussi j’y suis passé mais il y a 9 ans et c’était l’hiver à ski de randonnée.
Le chemin poursuit sur une piste jusqu’au refuge communal de la Coire (2059 m). J’y bois un coca et reprends la route, passe le Cormet d’Arêches qui marque la frontière entre Beaufort et Tarentaise puis descend jusqu’au refuge de l’Econdu via le lac des Fées où je rejoins Manue et son papa originaire d’Annemasse. Ils ont commencé leur tour du Beaufortain par Arêches et le finissent également demain en même temps que moi. Il est 14h30 quand j’y arrive et fais la connaissance de Michel, le propriétaire du refuge qu’il a retapé avec goût à partir de 1995.
Le soir, nous attendrons en vain les chamois qui aiment descendre sur les barres rocheuses derrière le refuge.
Refuge de l’Econdu – refuge des Arolles
+ 833 m / – 838 m11,53 km 5h00Ce matin, c’est le gardien qui est venu réveiller la chambrée. Quel calme dans le refuge et autour. J’aurais pu dormir encore au moins une heure. Petit-déjeuner royal avec des croissants, de la confiture maison, un yaourt et du jus de fruits.
Au moment où je voulais prendre la route, les marmottes tout autour du refuge se mettent à sortir de leur terrier. J’en profite pour faire quelques images.
Le chemin rejoint la ferme de la Laie qui produit son fromage de Beaufort et qui élève aussi quelques cochons. Les diots mangés la veille ne sont pas fait à base de fromage même si nous sommes dans le Beaufortain !
Dans la descente vers le lac Saint-Guérin, je croise un troupeau de tarines, l’une des deux espèces de vaches avec l’Abondance à produire le lait pour la fabrication du Beaufort. AOC oblige, nulle autre vache ne peut produire le fameux Beaufort. Un fromage tendre comme du gruyère mais au goût plus typé. C’est comme on l’entend parfois le « prince des gruyères ».
Je rejoins la rive du lac Saint-Guérin que je traverse par la passerelle. Quel bel ouvrage !
Le chemin monte vers les chalets du Planey puis sous le couvert de la forêt de Marlhonais. Aux chalets des Rognoux, pause pique-nique avec mes amis vosgiens. C’est qu’à force de se croiser (parce que nous n’avons pas tous la même allure), nous finissons par ne plus nous quitter.
Nous passons les pistes de ski et le refuge de l’Alpage fermé cette année suite à un incendie. Les équipes sont à l’ouvrage pour le remettre sur pied pour la saison de ski. Le sentier part en balcon avec une succession de courtes montées et descentes. C’est assez éreintant. Il rejoint le lac Tournant (2002 m) et ses couleurs translucides face au Grand Mont (2633 m). Je ferai plusieurs arrêts dans le ruisseau du Grand Mont tellement c’est beau.
J’arrive assez fatigué au refuge des Arolles au dessus du télésiège de Piapolay. Petite bière partagée avec mes amis Vosgiens. En randonnée, même en solitaire, on fait toujours de belles rencontres.
Vue splendide sur le Mont-Blanc. J’ai malheureusement raté le coucher de soleil lorsque je prenais le dîner.
Refuge des Arolles – Queige
+ 708 m / – 1966 m15,25 km 6h30Le ciel est plus couvert que les jours précédents au réveil mais ils ne paraissent pas menaçants. Aujourd’hui, l’étape passe trois cols. Le col de Bâthie (1889 m) est situé à seulement 30 mn de marche du refuge des Arolles. On le rejoint par un sentier en balcon.
Au dessus du chalet du souffle, je rejoins un troupeau de vaches composé de tarines et d’abondances. Elles vont me manquer ces vaches, leur Beaufort encore plus. C’est vraiment un fromage que j’apprécie.
A la sortie de la piste, le chemin monte raide jusqu’au col des Lacs (2251 m). J’ai vraiment du mal sur la première partie ; mon corps semble encore être dans le dortoir du refuge, puis petit à petit, la forme revient. Au col, on aperçoit la vallée d’Albertville en contrebas ou plutôt les nuages qui l’entourent avec amour.
Je poursuis et rejoins les vosgiens au niveau des chalets de l’Aulp de Tours. Le chemin monte légèrement jusqu’à un col sans nom et bascule dans les rhododendrons. On s’arrête prendre le pique-nique dans une pâture ouverte.
C’est la dernière ligne droite. Queige est tout en bas à 700 m d’altitude environ. On fera un premier arrêt pour discuter avec les éleveurs de tarines et de chèvres des Chappes. Seconde étape : rejoindre le gîte de Molliessoulaz où les vosgiens ont démarré leur tour du Beaufortain. Encore une toute petite heure pour rejoindre le Doron et le centre de Queige où j’ai démarré mon tour du Beaufortain il y a 7 jours. Que ce tour a passé vite. J’ai encore les yeux et la tête remplis de souvenirs et de belles images.
A votre tour maintenant de vous engager sur le tour du Beaufortain.
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