Avec DouxDoubs, Naomi Ebro a pris le pli des couches lavables
Aujourd’hui, malgré les tendances zéro déchets et produits naturels, l’image de la couche lavable n’est pas forcément toute propre. « L’image du chiffon du grand-père est encore bien prégnante », acquiesce Naomi Ebro. Pour elle, ce n’est pas plus sale. « Lorsque l’enfant régurgite ou vomit, on ne met pas le body et le pyjama à laver », sourit-t-elle. Avec une couche lavable, on ne met à laver que ce qui est souillé. Les parents sont aussi interrogateurs sur l’effet sec des couches jetables remarque-t-elle. « Mais c’est une demande des parents, relève Naomi Ebro, avant de questionner : Comment acquérir la propreté quand les enfants sont toujours au sec ? »
Sur le nombre de lessives, elles sont quotidiennes avec un nourrisson. Mais Naomi Ebro n’a pas le sentiment que c’est plus qu’avec un enfant portant des couches jetables. « Contrairement à une idée reçue, poursuit-elle, on ne consomme pas plus d’eau avec les couches lavables. Les nouvelles machines peuvent même calculer le volume d’eau pour laver en fonction du volume de linge. » Et de remarquer que la quantité d’eau pour fabriquer les couches jetables est bien supérieure. « Au final, opter pour des couches lavables, c’est faire l’économie d’un salaire sur les premières années », estime-t-elle. Une autre économie plus facile à vérifier est la diminution de la quantité d’ordures ménagères !
Pour fonctionner, il faut compter une vingtaine de couches, qui coûtent environ 30 euros l’unité. Des packs existent pour débuter, à 500 euros, qui vont de 0 à 2 ans. Et Naomi a même lancé une formule de location, si les parents sont encore hésitants, à 45 euros par mois. « C’est un coût aujourd’hui, mais il est amorti demain ou après-demain », conclut Naomi Ebro.