Bonbons d’Halloween: comment éviter le gaspillage excessif?

Bonbons d’Halloween: comment éviter le gaspillage excessif?

Une citrouille remplie de friandises, c’est aussi une montagne de plastique à usage unique. CélébrerHalloween, ça peut coûter cher à la planète… Ou pas. Voici comment souligner le 31 octobre en modeantigaspillagesans (trop) se casser la tête.Bonbons d’Halloween: comment éviter le gaspillage excessif?

Une barre chocolatée, une gomme et un suçon, ça fait déjà trois bouts de plastique (souvent numérotés6) qui ne se recyclent pas. Et ça, c’est quand ils ne sont pas en plus emballés dans un autre sachet de plastique non recyclable pourenfaciliter la distribution.

S’il est utopique d’éliminer les bonbons emballés individuellement, notamment pour des questions de sécurité alimentaire et de santé, selon les expertes en zéro gaspillage Florence-LéaSiryet Laure Caillot,il y a moyen de verdir certains comportements.

Des sacs réutilisables

Le poil vous dresse sur les bras quand vous voyez des légumes suremballés àl’épicerie?Évitez alors de multiplier les couches de plastique pour les friandises.

Pour les réunir, Florence-Léa propose de remplacer les sachets halloweenesques par des enveloppes de papier, des retailles de tissu, du papierkraftou toutesautresmatièresqui traînentchez vous auxquelles vous pouvez donner une seconde vie.

La cofondatrice de la coopérative zéro déchet Incita, Laure Caillot,recommande, elle, de se départir complètementdes sacs-surprises.«J’aimemieux occuper mon dimanche à jouer à des jeux de société avec les enfants plutôt qu’à préparer desemballages», s’amuse-t-elle.

Vive lecarton!

On peut aussi préférer les emballages en carton auxmicrosacsde jujubes. Les Smarties, lesNerdset les fruits séchés comme les raisins secs sont offerts dans desminiboîtesrecyclables.

Choisir ses bonbons judicieusement

Bonbons d’Halloween: comment éviter le gaspillage excessif?

Pour éviter le gaspillage alimentaire, Laure Caillot conseille aux parents qui distribuent des bonbons de n’acheter que des«valeurssûres».«Ons’assure ainsi que la friandise sera bel et bienconsommée.»

Lorsqu’elle fait du porte-à-porte avec sa fille, elle la sensibilise d’ailleurs à sauter les maisons qui n’offrent pas des gâteries à son goût.

«Jepréfère ne pas distribuer de bonbons en vrac, de peur qu’ils soient jetés par les parents qui respectent les normes établies par la Santé publique.»– Laure Caillot, cofondatrice de la coopérative zéro déchet Incita

Réunir ses emballages

Une fois que la récolte de bonbons a été dévorée, pensez à bien disposer des emballages. Au lieu de les jeter à la poubelle ou de les déposer aléatoirement dans le recyclage, vous pouvez les regrouper dans un autre sac, un sac à pain par exemple, et mettre ensuite le tout dans le bac vert (ou bleu).

Lorsqu’ils sont éparpillés, les centres de tri les considèrent souvent comme des éléments nuisibles et les jettent.

Pour vous assurer que votre municipalité les recycle, direction l’application Ça va où? deRecyc-Québec. Il se peut que vous soyez redirigé vers un écocentre.

Il y aussi des initiatives locales, comme celle de l’organisme Effet Ph,qui collabore avecTerraCyclepour recycler adéquatement les emballages de bonbons. Le plastique récolté a notamment servi à l’élaboration de bancs de parc, d’arrosoirs et de pots de fleurs.

Réinventer les traditions

Comme la Santé publique recommande toujours de n’accepter que lesnananesemballés individuellement, Laure Caillot propose de faire une chasse aux bonbons entre voisins de confiance, commesolution de remplacementau porte-à-porte traditionnel.

«Quandon est juste entre nous, on a plus de latitude. J’achète des friandises en vrac, je les dépose dans des pots Mason ou autres pots de confiture, puis on les cache un peu partout. L’esprit de jeu demeure, la sécurité aussi, mais on jette moins. On peut même récupérer nos potsensuite», se réjouit la maman derrière le blogue zéro déchetLauraki.

L’entreprise québécoiseKandJuproposed’ailleursdes chaudières et des gobelets remplis à ras bord de délicieux bonbons mélangés à thématique Halloween que les tout-petitspeuvent se partager. On réutilise ensuite les seaux dans le bac à sable ou pour ranger encore plus de sucreries.

«Leporte-à-porte sera moins populaire dans les prochaines années, pense Florence-LéaSiry,l’écoentrepreneurederrièrele blogueChic frigo sans fric. On va fêter Halloween en fonction de nos valeurs.»

Elle suggère plutôt d’organiser un«buffethorrifiant zérogaspi»et d’inviter quelques amis.«Oncreuse une tête de mort dans une pomme de terre, on fait descupcakesvide-frigo. On prend des morceaux de ci et de ça et on fait une araignée fantôme à déguster. Un bon brownie, même s’il n’est pas saupoudré de poudre surette, plaît à tout lemonde», rigole-t-elle.

Notre série«Fais-le mieux»propose des comportements pour améliorer votre santé et celle de la planète. Pour faire une différence,enwailledans la sectionEnvironnement!

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